1621 DESCRIPTION
DES TOMBEAUX ET SÉPULTURES QUI EXISTAIENT AUTREFOIS DANS L'ABBAYE DE CITEAUX.
(Voyage littér. de deux Bénéd. Paris, 1717,
iu-4,, pag. 198. — Mém. de l'Acad. des Inscript. et
Belles-Lettres, t. IX, Paris, 1736, p. 193, — Ms. 357 de la biblioth. publ.
de Dijon.)1621C Dom Martène et Dom
Durand ont donné dans leur Voyage Littéraire une
description des tombeaux de l'Abbaye de Cîteaux. Les Mémoires
de l'Académie des Inscriptions en renferment une autre, rédigée par Moreau
de Mautour, d'après ses propres observations, et les
mémoires que lui avaient fournis Dom Gaudelet, Prieur de Valette, sur la
Dordogne, religieux de Cîteaux, et Dom Cotheret, Docteur en Sorbonne, savant
bibliothécaire de l'Abbaye. Le premier tombeau que l'on voyait à l'entrée
de l'église de l'Abbaye de Cîteaux, dans une chapelle fermée, sous le portail à
main droite, et que l'on appellait la Chapelle des Ducs,
était pratiqué dans l'épaisseur du mur; il était élevé à la hauteur de 1621D quatre pieds sous une arcade de pierre, et l'épitaphe gravée sur
la frise de la tombe ne contenait presque que les noms des trois premiers ducs
de 1622C Bourgogne qui y étaient inhumés. Elle se lisai ainsi:
HIC JACENT tres illustrissimi BURGUNDIAE DUCES. ODO fundator hujus monasterii, qui obiit anno 1102. HUGO filius ejus, qui obiit anno 1142. ODO filius dicti Hugonis, qui obiit anno 1162. ANIMAE EORUM
REQUIESCANT IN PACE. AMEN. Il y a apparence que cette
inscription n'avait été mise que longtemps après la mort de ces trois princes.
Le lieu de ce tombeau, où il y avait une chapelle et un autel, avait été
renfermé dans le parvis de l'église par Nicolas Boucherat, premier du nom, Abbé
de Cîteaux, qui avait fait élever le mur de séparation en 1584. Sous le même portail de l'église, on voyait à 1622D main gauche, en entrant, un tombeau élevé de terre d'environ
cinq pieds, avec cette épitaphe gravée sur la frise de la tombe: 1623A HIC JACET SERENISSIMUS DUX BURGUNDIAE HUGO III. filius ODONIS II. qui gloriosa morte
occubuit in expeditione Orientali contra infideles anno 1192. Fundaverat sacram
Divionensem Capellam anno 1172. VIVAT IN COELIS PERENNITER. AMEN. Sans sortir du parvis de l'église, on voyait un autre tombeau encore
à main gauche, élevé de terre d'environ cinq pieds, sous une arcade de pierre
pratiquée dans l'épaisseur du mur. C'était la sépulture de quatre seigneurs de
Vergy, dont l'écusson était peint contre le mur sous l'arcade, et d'une dame de
Vergy, que l'on croyait être Elisabeth, dame de Vergy, mariée à Hugues de
Mont-Saint-Jean. Dans ce même tombeau étaient deux seigneurs de Mont-Saint-Jean,
dont l'épitaphe faisait 1623B mention. HIC JACENT quatuor illustres Domini et una Domina de Vergiaco. Atque duo
Dynastae de Monte Sancti Joannis. In pace quiescant. Amen. Après avoir traversé la nef de l'église de Cîteaux, on trouvait à
main droite du choeur, derrière les stalles, un tombeau de marbre noir et blanc,
élevé de terre d'environ trois pieds. C'était celui de Guy de Rochefort,
chancelier de France, et de Marie Chambellan, sa seconde femme; ils y étaient
représentés en marbre, avec l'épitaphe suivante gravée sur la frise: HIC JACET
Dominus Guido de Rochefort integerrimus Franciae Cancellarius,
qui obiit 15 januarii 1507. et illustrissima Domina Maria de Chambellan uxor
ejus, cujus fidei, tutelae ac regimini 1623C credita est
juvenilis aetas Serenissimae Principis Dominae Claudiae a Francia majoris natu e
filiabus piissimi Regis Ludovici XII. Les armes de Guy de
Rochefort, gravées sur son tombeau, étaient d'azur, semé de billettes d'or, au
chef d'argent chargé d'un lion léopardé de gueules; pour cimier une tête de lion
supportée d'un vol. Au-dessus du tombeau de Guy de Rochefort et
de Marie Chambellan, il y avait eu autrefois pour l'un et pour l'autre une
grande épitaphe en vieux langage, écrite sur vélin en quatre colonnes, et
enchâssée dans une bordure de bois. Le Père Martène les a rapportées toutes deux
d'après Palliot (Hist. du Parlem. de Dijon); car, à
l'époque de son voyage, il y avait déjà longtemps qu'elles n'existaient 1623D plus. L'une était de 120 vers, qui composaient
dix stances de 12 vers chacune, et l'autre de 116 vers. En
voici quelques-uns: Cy gist la fleur, le
titre et l'excellence, Le parangon, la haute
précellence, L'honneur, le prix, le parfait des
humains, Le vray miroir de prouesse et
vaillance, Le grand ruisseau et fleuve
d'éloquence, Le bien public, excedant les
Romains, Saige, discret, mettant partout les
mains, Sans épargner puissant, faible ni
fort; Pour le nommer, c'est Guy de
Rochefort, Le plus exquis qui de son temps
regna. Il y avait une épitaphe en 34 vers
français, gravés sur une plaque de cuivre à l'endroit où était le coeur de
Rochefort; elle était attachée au pilier 1624A de la chapelle
saint Claude dans la nef, le plus proche du milieu du choeur. Le cinquième tombeau était contre le pignon de la croisée de
l'église, du côté du midi, et renfermait les corps de deux évêques
contemporains, l'un d'Autun, l'autre de Châlon-sur-Saône. On apprenait seulement
leurs noms par deux inscriptions peintes en caractères gothiques sur le mur,
au-dessus du tombeau: HIC DVO PONTIFICES, SERVI VERI SALOMONIS PAVSANT, HENRICVS
HEDVE, PETRVS CABILONIS. On lisait cette épitaphe gravée sur la
frise de leur tombeau: HIC JACENT duo Illustrissimi
Praesules HENRICUS Episcopus Aeduensis, filius Hugonis
II. Burgundiae 1624B Ducis, et PETRUS Cabilonensis Episcopus ex monacho hujus coenobii. Ambo obierunt
anno M. C. LXXVIII. Mais comme il est établi (Gallia
Christ. IV, 397) qu'Estienne avait succédé à Henri dans l'évêché d'Autun,
dès l'an 1171, il faut reconnaître que l'épitaphe était plus moderne, et on ne
saurait en faire aucun usage. Dans la chapelle de saint
Jean-Baptiste, du côté de l'évangile, on voyait un magnifique tombeau. C'était
celui de Philippe Pot, représenté armé de pied en cap, et vêtu d'une cotte
d'armes, couché sur une tombe élevée d'environ six pieds, et soutenue par huit
deuils ou pleureux, portant chacun
au bras un écusson de ses alliances. Le premier écusson représentait les armes
pleines de la maison 1624C de Pot, qui sont d'or à la fasce
d'azur. Le second écusson des mêmes armes était écartelé de celles de la maison
de Courtjambe, alliance de celle de Pot. Dans les autres on remarquait les
alliances de Vergy, de Blaisy, de Montagu Sombernon du Blé, de Nagu, de Varennes
et de Vaudrey. Philippe Pot mourut âgé de 66 ans; et comme il
avait une dévotion particulière à la sainte Vierge, il voulut être inhumé dans
l'église de Cîteaux, qui lui était dédiée. On voyait à un pilier qui soutenait
la voûte de la chapelle où était son tombeau, une épitaphe latine de 44 vers.
Palliot et le P. Martène l'ont rapportée; elle commençait ainsi: Quem rapuit e medio mors impia plange
Philippum 1624D Nomine Pot,
cujus fama perennis erit. En voici la fin:
Mille quadringento nonageno ter et
uno Septembris mense huic membra dedit
locuio. Il y avait une autre épitaphe en prose
française, que le P. Martène n'a pas rapportée, quoiqu'elle apprît beaucoup de
particularités de la vie de Philippe Pot. Elle était ainsi conçue: TANT L. VAUT.Cy gist
Messire Philippes Pot Chevalier, Seigneur de la Roche Nolay, de Chateauneuf en
Auxois, et de Genvray en Charolois pour la plus grande part, Grand Séneschal de
Bourgoigne, Seigneur de Thorey sur Oische et de Saint-Romain, qui fut nourry en
l'hostel de feu Mgr le bon Duc Philippes de Bourgoigne trépassé que Dieu 1625A absolve, lequel le fit Chevalier, fut son parrain, et par
l'élection des Chevaliers de l'Ordre de la Toison d'or, la li donna et mit au
col, lui fit de grands biens et honneurs en plusieurs manières et en divers
Estats, selon l'aige qui le servit, et tant qu'environ deux ou trois ans avant
son trépas, il fut en l'estat de premier Chambellan, ly donna les Capitaineries
du Chastel et des villes de Lille, Douay et Orchies. Après la mort de son dit
Maistre fut réservé par Monsieur le Duc Charles son fils en son service, l'un de
ses principaux Chambellans, et généralement ly laissa tous les offices dont il
le trouva en possession, auquel service il demeura la vie durant de son dit
Seigneur et Maistre, après la mort duquel par ceux de ladite ville de Lille,
tant officiers comme tous autres, il fut mis hors du Chastel et d'icelle ville
par le commandement de Mademoiselle de Bourgoigne qui pour lors estoit Dame
desdits 1625B lieux, et ly fit force de soy retirer à Tournay, où
pour le temps d'adonc les gens du Roy et de madite Demoiselle alloient et
venoient, et par le consentement des susdits Seigneur et Dame, auquel lieu le
Roy envoya querre ledit Seigneur de la Roche, le voulut avoir à son service, lui
fit de grands biens, ly osta ladite Ordre qu'il portoit, et ly fit cet honneur
que de luy laisser la sienne, et le créa Grand Séneschal de
Bourgoigne. A l'égard de la devise TANT L. VAUT, on
prétend qu'elle devait son origine à une aventure de Philippe Pot dans la
Palestine, où ayant été fait prisonnier, Bajazet II ne lui laissa que
l'alternative de changer de religion ou de vaincre un lion furieux. Au fort du
combat le chevalier, plein de confiance dans le secours de la sainte Vierge, et
se rappelant le souvenir de l'antique et miraculeuse image de 1625C Notre-Dame de Bon-Espoir de Dijon, s'écria: TANT L. VAUT! — dont
il fit ensuite le cri de ses armes. Le sultan plein
d'admiration pour le courageux vainqueur du lion, lui rendit la liberté, et lui
fit présent de son propre sabre: ce qui détermina Philippe Pot à écarteler ses
armes de deux cimeterres, qu'en termes de blason on appelle des badelaires. Philippe Pot, pour perpétuer les
marques de sa reconnaissance, fit peindre N.-D. de Bon-Espoir sur un tableau, où
il était représenté à genoux, sa devise TANT L. VAUT sortant de sa bouche. A
côté on lisait ce rondeau: Mère de Dieu,
très glorieuse, Belle, plaisante et
saicoureuse: 1625D Zaphis qui jamais
fut sur terre, Très humblement je viens
requerre Ta sauvegarde
précieuse. Tu m'as préservé jusque
ici L'honneur, la vie et la santé, Sous l'espoir de ta grand merci Je me rends à ta volonté. Sauve-moy,
Dame très heureuse, De la prison tant
rigoureuse Où l'on ne voit que
cruauté: Garde-moy d'y estre bouté, Car à chacun tu es pieuse, Mère de Dieu. TANT L. VAUT ET A VALU A celuy qui a recouru 1626A A celle pour qui dist ce mot, Te
suppliant Philippes Pot Qui de tout mal l'a
secouru. TANT L. VAUT. Ce tableau, qui était autrefois à
l'église N.-D. de Dijon, avait été donné, avant la révolution, à madame de
Santaucours, descendante de Philippe Pot. Elle l'avait fait placer à
Barbirey. Le septième tombeau, celui de Robert de Bourgogne,
comte de Tonnerre, était de marbre noir, avec la figure de ce prince habillé en
guerrier, en marbre blanc. Il était placé dans le choeur de l'église, du côté de
l'épitre, au-dessus des chaises du célébrant. On lisait au-dessus cette
inscription: CY GIST MONSEIGNEUR ROBERT DE BOURGOGNE, 1626B Comte de Tonnerre, jadis fils de Mgr Robert, Duc de Bourgogne et
de Madame Agnès, jadis fille de Mgr Sainct Louis Roy de France, lequel trépassa
le samedy veille de S. Luc de l'an de grace 1334. Cette
épitaphe était évidemment moderne. On croyait que le tombeau
suivant, plus élevé que celui du comte de Tonnerre, et au même côté du choeur,
était celui de deux prélats morts en odeur de sainteté, le B. Pierre et le
cardinal Robert. Le B Pierre, d'abord abbé de Pontigny, puis de
Cîteaux, et ensuite évêque d'Arras, mourut, dit-on, en 1203; mais comme suivant
la chronique d'Albéric, l'évêque d'Arras qui mourut en 1203 fut inhumé 1626C à Pontigny, il y a lieu de croire qu'on avait confondu deux
évêques d'Arras du même nom, dont l'un, qui avait été abbé de Cîteaux, mourut le
18 décembre 1185, et l'autre fut son successeur. Le cardinal
Robert avait été honoré de la pourpre par le pape Célestin V, en 1294. Il fut le
XVe abbé de Pontigny, d'où on le tira en 1293 pour être le
XXVIIIe abbé de Cîteaux. Il mourut à Parme en 1305, dans le monastère
de St Martin du même ordre, d'où les religieux envoyèrent son corps à Cîteaux,
pour y être inhumé, ainsi qu'il l'avait ordonné en mourant. Dom
Martène rapporte les épitaphes du B. Pierre et du cardinal Robert; mais il n'y
avait dans Cîteaux aucun vestige de celle de Pierre, et celle de Robert 1626D se trouve seulement dans le Gallia
Christiana et dans les Annales de Cîteaux, où on lit ce qui suit: ROBERTUS
mortuus Parmae 1305, mense augusto, ab ecclesia sancti Martini
translatus in choro suae basilicae ad sinistram majoris altaris
tumulatus. Derrière le grand-autel, du côté de l'épître,
sous les basses voûtes, était une châsse qui renfermait le coeur du Pape Calixte
II, avec cette inscription: ECCE HIC EST COR NOBILE DOMINI CALIXTI PAPAE. Il y avait sur la châsse deux clefs posées en sautoir, et au bas deux
mitres, dont l'une était traversée 1627A par une crosse, et
l'autre par une croix patriarcale. Le coeur du Pape Calixte
avait été apporté à Cîteaux du temps de St Etienne, qui en était le
IIIe abbé. Sous la châsse renfermant le coeur du
Pape Calixte II, on voyait un sépulcre de pierre où étaient ensevelis les corps
de deux prélats célèbres, Waldemar, archevêque de Brême, fils du roi Canut, et
Albert, patriarche d'Antioche. Voici leur épitaphe: PRAETER
cor nobile sanctissimi Domini Papae Calixti II, quod
reconditum fuit in superiori parte hujus tumuli, uti demonstrabat sequens et
vetustissima quidem epigraphe, quae vix legebatur, ad latus ejusdem tumuli, ea
parte qua olim ascendebatur 1627B ad augustissimum Eucharistiae
sacramentum, ante annum 1667, quo extructum est majus altare, eo superbo ac
magnifico opere quo nunc cernitur: Ecce hic est cor nobile Domini Calixti Papae.
Hic duo quoque jacent venerabiles ecclesiae praesules WALDEMARUS Kanuti Regis Daniae filius, quem abdicatis episcopatu Sclewiensi,
atque etiam archiepiscopatu Bremensi, in quem recens electus fuerat, monachum
induit in hoc caenobio, et quadriennio post ex hac vita migravit ad Christum XV.
Cal. Augusti anno MCC. XXVI. Primus reconditus est ac
sepultus in hoc tumulo. Et Dominus ALBERTUS Patriarcha
Antiochenus, qui secundus in hoc eodem sepulchro resedit: in cujus gratiam
condita est sequens definitio Capituli Generalis anni MCCXLVI. Bonae memoriae Domino Alberto quondam Patriarchae Antiocheno, qui
existens in Curia Domini Papae ex 1627C maxima devotione quam
habebat ad Ordinem, in Domo Cistercii, quae est mater nostra, suam elegit
sepulturam, conceditur plenarium officium per ordinem universum. Vis à vis ce tombeau, derriere le choeur, du côté de l'évangile, il y
en avait un autre en forme d'une grande châsse, qui renfermait les corps de
sainte Palladie et de sainte Samnie, deux des onze mille vierges, avec cette
inscription au-dessus, en caractères gothiques: HIC JACENT corpora sanctarum Palladiae et Samniae, quae sunt de numero
undecim millia virginum. Le P. Martène dit qu'on célébrait
autrefois la messe sur leur tombeau. 1627D A
côté de cette châsse, on voyait, dans l'épaisseur du mur, du côté de l'évangile,
un tombeau qui renfermait les corps de quatre prélats, un archevêque et trois
évêques: Donat O'Nolargau, XIe archevêque de Cashel en Irlande,
Pierre, évêque du Puy, Robert de Châtillon, évêque de Langres et Robert, évêque
de Châlon-sur-Saône. L'épitaphe de ces prélats, en lettres
gothiques, était ainsi conçue: HIC DUO ROBERTI
LINGONENSIS CABILONENSIS PONTIFICES PAUSANT SIMUL ET PETRUS
PODIENSIS. HIS EST DONATUS CASFELENSIS SOCIATUSPRAESUL
HONORATUS NOSTRISQUE COMES MONACHATUS. Comme ce
tombeau n'était plus en vue à cause du nouvel autel construit en 1667, on avait
en 1628A quelque façon remédié à cet inconvénient en suspendant à
un pilier un tableau contenant une longue épitaphe latine, rapportée par le P.
Martène. Le XIIe tombeau était celui du B. Guy Paré,
XVe abbé de Cîteaux. Etant mort de la peste à Gand, le 30 juillet
1206, son corps fut apporté à Cîteaux. On lisait ainsi son
épitaphe inscrite dans un rouleau: Nobis
donatus de culmine pontificatus Rhemis translatus
jacet hic vir Guido beatus. et cette autre gravée sur la frise
de son tombeau: CORPUS B. Guidonis de Paré, quondam Cardinalis
et Legati in Germania ex monacho et abbate hujus coenobii assumpti in
archiepiscopum 1628B Rhemensem; obiit Gandavi anno M.
CCVI.Dans le sanctuaire, du côté de l'évangile, était le
tombeau du B. Arnaud Amalric, qui après avoir été pendant 10 ans abbé de
Cîteaux, fut élu archevêque de Narbonne en 1212. Il mourut au mois de septembre
1225. Son corps fut apporté et inhumé à Cîteaux, où on lui éleva un mausolée où
il était représenté revêtu de ses habits pontificaux, avec la mitre et la
crosse, ayant en haut deux figures d'évêques, et à ses pieds deux autres abbés
assistants. Au bas du même mausolée, mais sur une autre tombe, on voyait encore
un abbé ayant la mitre en tête, peut-être pour représenter Arnaud sous les
différentes dignités qu'il avait remplies. On prétendait que son épitaphe avait
été enlevée en 1356 par 1628C des soldats pendant les guerres du
roi Jean. Manrique et les auteurs du Gallia
Christiana disent qu'Arnaud a été inhumé à Cîteaux, sans indiquer
positivement l'endroit de sa sépulture; mais ils disent aussi que Robert, abbé
de Pontigny, ensuite XXVIIIe abbé de Cîteaux, puis cardinal, avait
été inhumé dans l'endroit où l'on croyait qu'Arnaud l'avait été. Ils en
rapportent une épitaphe en vers latins, qui avait été trouvée du temps de Dom
Vaussin, abbé de Cîteaux, écrite sur vélin dans l'intérieur du tombeau. C'était
celle que le P. Martène a rapportée, p. 208, d'après l'Hist.
des Cardinaux d'André du Chesne. En 1666, lorsque Dom
Vaussin, abbé de Cîteaux, 1628D fit construire à neuf le
maître-autel, on avait été obligé de retrancher quelques tombeaux; mais on avait
eu soin d'en conserver les inscriptions et les épitaphes. Telles étaient celles
du Pape Calixte II, du patriarche d'Antioche, de l'archevêque de Cashel, des
évêques du Puy, de Langres et de Châlon, qui avaient été transcrites et peintes
contre le mur extérieur du sanctuaire, et renouvelées en 1686. La figure du prélat que l'on voyait sur le tombeau, la mitre en tête,
les mains jointes, et ayant à ses pieds une petite figure tenant un livre à la
main, pouvait désigner cet Arnaud d'autant plus vraisemblablement, qu'au rapport
de Ciaconius, le cardinal Robert ne fut point évêque, mais seulement cardinal
1629A prêtre du titre de sainte Pudentiane. Rien n'empêcherait
donc de croire que ce monument avait été érigé à la mémoire de ces deux grands
hommes inhumés dans Cîteaux, et réunis, quoiqu'en différents temps, dans un même
mausolée. Au bas du tombeau du B. Arnaud, et sous une même
tombe de cuivre, étaient inhumés les corps de Nicolas Boucherat, premier du nom,
abbé de Cîteaux, et de Nicolas Boucherat, son neveu, aussi abbé de Cîteaux. On y
lisait une grande épitaphe latine du premier, gravée sur une table de cuivre,
avec ses armoiries appliquées contre le mur. Cette table avait été substituée le
2 mai 1601 par Edme de la Croix, son successeur, à la figure de bronze de
grandeur naturelle de Boucherat premier, qui 1629B fut enlevée
pendant le pillage de 1589, avec tout le métal qui était dans l'église, pesant
plus de 35 milliers. D'une partie de ce métal le comte de Tavannes avait fait
fondre deux canons, pesant 14 milliers, et qui étaient au château de
Dijon. Joignant le tombeau des deux Boucherat, on voyait celui
de D. Claude Vaussin, abbé de Cîteaux, avec une épitaphe latine, par laquelle on
apprenait qu'il était mort le 1er février 1670. Dans le sanctuaire de l'éeglise, dans les places des diacres et
sous-diacres, étaient inhumés sept corps de ducs ou duchesses de Bourgogne,
princes et princesses de leur sang: Odo III, Philippe fils d'Odo IV, Philippe
son fils, Alix de Vergy femme 1629C d'Odo III, Alix de Bourgogne
leur fille, et Yoland de Dreux, première femme de Hugues IV. Parmi les grands personnages enterrés à Cîteaux, on comptait soixante
tant ducs que duchesses, princes ou princesses de Bourgogne. Hors de léglise de Cîteaux, derrière le choeur, il y avait autrefois
une chapelle, dite de saint Georges, qui renfermait plusieurs monuments des
princes et princesses de la maison de Bourgogne; mais elle avait été entièrement
démolie en 1589 par les troupes du comte de Tavannes, frère du vicomte de
Tavannes, qui commandait dans Dijon pour le duc de Mayenne. Le
dix-septième tombeau, placé dans la chapelle de tous les saints, était élevé de
terre d'environ 1629D trois pieds. C'était celui de Philippe de
Vienne, seigneur de Pagny, et de Jeanne, sa femme, fille du comte de Genève,
tous deux alliés à la maison de Vergy. Ils étaient représentés en figures de
pierre, couchés sur leur tombe, où on lisait cette épitaphe gravée sur la frise:
HIC JACENT Dominus Philippus de Vienna Dominus de Pagney, et
Domina Johanna uxor ejus, filia comitis Gebennensis. Requiescant in pace.
Amen. Dans la chapelle de sainte Madeleine était la tombe
de messire Philippe de S.-Hilaire, de Marguerite de Vienne sa femme, et de leur
petite fille Huguette Bouton, morte en 1391. 1630A A l'entrée de la chapelle S.-Etienne était la tombe de Jérôme de
S. Michel, protonotaire apostolique, mort à Cîteaux en 1499. Le
dix-huitième tombeau renfermait le corps de S. Etienne, IIIe abbé de
Cîteaux, mort en 1134 et ceux de 14 autres saints abbés transportés au même
endroit après la consécration de l'église, faite en 1193 par Robert évêque de
Châlon. Ce tombeau était à la sortie de l'église en descendant au cloître: on y
avait dressé un autel dédié à Notre-Dame. On lisait dans un tableau appliqué
contre le mur cette inscription en caractères gothiques: BEATI ac venerabiles Patres abbates monasterii et Ordinis Cisterciensis
fundatores et amplificatores 1630B hic simul reconditi sunt,
videlicet Dominus Albericus II, Stephanus III, Raynardus IV, Gozovinus V,
Fastredus VI, Gillibertus VII, Alexander VIII, Guillermus IX, Bernardus X,
Guillermus XI, Petrus XII, Johannes Robertus Prior, Johannes, Bonifacius XXIII,
vir bene compositus et honestus, quorum felices animae omnipotenti Deo viventes
nostri semper memores existant. Amen. Près de cet autel,
dans le cloître, du côté de la muraille, à l'entrée de l'église à gauche, était
le tombeau du B. Alain, frère convers de la maison de Cîteaux, et surnommé le Docteur universel. L'ancienne épitaphe
latine d'Alain était celle qui se lisait gravée en lettres gothiques au bas de
son tombeau, sur une pierre d'environ deux pieds en quarré: 1630C Alanum brevis hora brevi
tumulo sepelivit: Qui duo, qui septem, qui totum
scibile scivit. Tout le reste du monument avait
été érigé en 1482. Alain était représenté sur sa tombe en
habits de frère convers, tenant à la main un grand chapelet, et ayant des
moutons à ses pieds, conformément au quatrième vers de l'inscription gravée sur
une banderole qui l'environnait tout entier: Alanum brevis hora brevi tumulo sepelivit, Qui duo, qui septem, qui totum scibile scivit. Labentis saecli contemptis rebus egens fit, Intus conversus gregibus commissus alendis, Mille ducenteno nonageno quoque quarto Christo devotus mortales exuit artus. De chaque côté de sa tête était un livre; sur l'un 1630D étaient écrits ces mots: Tractatus plures
theologiae et philosophiae: ce livre était fermée. Sur l'autre, ouvert par
le milieu, on lisait: De complanctu naturae, In lacrymas
risus, De parabolis, A Phaebo Phebe, In Anticlaudianum autoris
mendico. Sur les faces du tombeau étaient gravés ces mots:
J. C. LIBERA ANIMAM MEAM. AMEN. Au-dessus on voyait un bas
relief de pierre, enchâssé dans la muraille. Au milieu était représentée une
résurrection avec le vers suivant: Suscipe Christe Jesu
servorum vota tuorum. Du côté gauche était Alain, tenant
un chapelet et un livre; au-dessus de sa tête on lisait: FR. ALANUS 1631A MAGNUS NATIONE ALEMANNUS DOCTOR PRAECIPUUS — et sur une
banderole partant de sa bouche: Christus surgendo toti dat
surgere mundo. De l'autre côté, plus près de l'église de
Cîteaux, était représentée S. Bernard, les mains croisées sur la poitrine et
légèrement appuyées sur un livre ouvert devant lui. Une banderole partant de sa
bouche laissait lire ce vers: Christus morte gravi mortem
superavit abyssi. Au-dessous du bas-relief était cette
épitaphe: Ce grand docte Alanus, qui fut
tout admirable, Rend ce lieu de Cisteaux partout
plus mémorable. Car il y fut berger, convers et
serviteur; Encor y sert d'exemple de vertu et
d'honneur. Donc vous religieux, et convers et
passans, Imitez ce docteur qui cy bas est
gisant. 1631B Cette dernière
épitaphe avait été supprimée en 1712, lorsqu'on avait fait blanchir le cloître,
«parce que, dit Dom Cotheret, elle
étoit d'un style peu propre à faire honneur à la mémoire d'Alain et à Cîteaux
même (Ms. Divion. 357, p. 92).» Proche
l'autel de S. Etienne, sous une arcade dans l'enfoncement de la muraille du
Chapitre, il y avait un tableau où étaient écrits ces mots: ABBATES hospites hic sepulti, Pruliaci, Locedii, Sarneii, Alteresti,
Francaevallis, Oliveti, Petrosae, Tyronelli, Boxeriae, Parienagh,
Vallae-Sanctae, Walt-Saxen, et alii plures abbates, quorum animae requiescant in
pace. Devant la chapelle S. Jean-Baptiste, du côté de
l'évangile, on voyait à fleur de terre le tombeau de 1631C Vincent Marlet, abbé de Bouillon, mort le 10 juillet 1545. Dans la chapelle des ducs de Bourgogne, à droite sous le portail de
l'église, étaient cinq tombes à fleur de terre. Sur celle qui se trouvait à
l'entrée était l'épitaphe suivante: Hic jacet Dominus
Guillelmus de Marigné. Les autres tombes étaient sans
inscriptions. Au-dessus de l'autel il y avait une fresque représentant le duc
Eudes, fondateur de Cîteaux, présentant à S. Robert l'église de l'abbaye, et
ayant à ses côtés la duchesse Mahault sa femme, Hugues II leur fils, et Eudes
III leur petit-fils, dans leur costume ducal. On lisait cette inscription au
bas: Odoni, Mathildi dulcissimae et suavissimae conjugi, 1631D Hugoni et Odoni filio et nepoti inclytis Burgundiae ducibus,
quorum pietate et largitate monasterium Cistercii fundatum fuit et erectum.
De l'autre côté (côté de l'épître), la fresquc représentait S. Robert, vêtu de
noir, recevant l'Eglise que lui présentait le duc, et trois autres abbés vetus
de blanc, c'est-à-dire S. Albéric, S. Etienne et S. Bernard. Il y avait cette
inscription au bas: DOMINO Roberto primo abbati, D. Alberico
secundo abbati Cistercii, D. Stephano anglo tertio abbati Cistercii, D. Bernardo
primo abbati Claraevallis, qui morum integritate et vitae sanctimonia viri
religionem Cisterciensem instituerunt, auxerunt, ornarunt, et illustrarunt, SS.
PP. Au-dessus de l'arcade qui renfermait le tombeau des
trois ducs dont on vient de parler, on voyait 1632A de suite cinq
abbés de Cîteaux, peints à fresque au naturel et à genoux: ayant chacun une
inscription latine qui marquait leurs noms, leurs qualités et le temps de leur
mort. Le premier, du côté de l'autel, était D. Jean-Baptiste
Loysier, élu en 1540, mort en 1559; le suivant était Louis de Baissey, élu en
1560, mort au retour du concile de Trente en 1564; ensuite Jérôme de la
Souchière, élu en 1564, depuis cardinal, mort à Rome en 1571; Nicolas Boucherat,
élu en 1571; enfin D. Edme de la Croix, son successeur. Sur la
muraille vis-à-vis l'autel on avait aussi peint les images de Nicolas Cossard,
procureur du Chapitre général, et de Claude Bossu, procureur 1632B en cour de Rome, avec leurs inscriptions du côté de l'épître: on
y lisait encore ce qui suit: Ecce dies Domini venit crudelis,
et indignationis plenus, et irae furorisque ad ponendum terram in solitudinem,
et peccatores ejus conterendos. Anno ab incarnatione Domini millesimo nonagesimo
octavo initium sumpsit hoc coenobium quod dicitur Cistercium, et erat ipso die
luna paschalis XIV, scilicet XII cal. Aprilis, Indictio VI, Epacta XV,
concurrens IV. Dans le choeur de l'église, au-dessus des
stalles, on voyait autrefois les armoiries et écussons des chevaliers de l'ordre
de S. Michel, créés par François Ier, qui, le 10 juin
1521, en fit une grande promotion dans cette église, où il se rendit exprès avec
1632C Louise de Savoie sa mère et plusieurs seigneurs. Dans un ancien tableau devant la chapelle S. Jean on lisait cette
incription: ANNO ab incarnatione Domini M. C. nonagesimo
tertio XVI cal. Novemb. a Reverendo Patre Domno Roberto Cabilonensi episcopo
dedicata est ecclesia S. Mariae Cistercii, cujus magnum altare consecratum est
in honore Dei ac BB. Genitricis ejus semper virginis Mariae et omnium sanctorum,
in quo reliquiae istae habentur, etc. Sur le portail de
l'église on lisait ces vers: Salve sancta parens sub qua
Cistercius ordo Militat et toto tanquam sol fulget in orbe. Et au-dessus de
l'image de la S. Vierge: Haec caput et
mater Cistercii est ordinis aedes Quae
devota manet Virgo Maria tibi. Auspice testantem,
rogo, protege, porrige Christo 1632D Quae fiunt intus nocte dieque preces. Sur la grande porte du monastère les vers suivants étaient écrits en
lettres d'or. Ad nos flecte oculos
dulcissima Virgo Maria Et deffende tuam
diva patrona domum. Les vers qui suivent,
composés par Gerlon, abbé de l'Aumône, se lisaient autrefois à l'infirmerie:
Mundus abit, res nota quidem, res usque
timenda. Nota tibi mundi sit nota, mundus
abit. Mundus abit, non mundus, id est haec machina
mundi, Dico, sed mundi gloria, mundus
abit. Mundus abit, tria sunt, erit, est, fuit: haec
tria mundum Mota movent, clamant haec tria
mundus abit. Mundus abit, sequitur mors, strictam
vita salutem Longa, brevem laetam nubila,
mundus abit. Mundus abit, fortis sim, non ero: sim
speciosus, Non ero: sim dives, non ero,
mundus abit. 1633A Mundus abit,
nihil in nihilum, tamen ejus abire Non
abit, error abit, quo duce mundus abit. Mundus
abit, mundus qui verbo fallit in omni. Nescit in hoc uno fallere. Mundus abit. Mundus abit, non Christus abit; cole non abeuntem Dices non abiero me sine. Mundus abit. Mundus abit quoties iterabo! cesset abire Mundus, cessabo dicere mundus abit. Dans le cloître devant le réfectoire il y avait la tombe à moitié
effacée d'un abbé de S. Jean . . . . . mort en 1346. Devant le
Chapitre étaient ensevelis plusieurs abbés. C'étaient, d'après leurs épitaphes
latines: D. Baduardus abbas Loci S. Bernardi in Brabantia,
1311; D. Johannes de Breteneria abbas Fontis Johannis, 1303; D. Johannes abbas
monasterii Loci Dei in Anglia, anno millesimo. . . . . .
quadragesimo. 1633B On y voyait ces autres
épitaphes: Anglia quem genuit, Robertus
ibi tumulatur. Abbas unde fuit hic Ribresteda
vocatur. Anno milleno trecenteno
duodeno. Mono minus pleno finivit fine
sereno, Matthaei festo cui Cunctipotens pius
esto. Natum Divione Stephanum premit lapis iste
intus. Monachus factus, ac exinde
Cellerarius. Regens Quinciacum trahitur ad
Pontigniacum, Quod ter denis bonus pater rexit
annis duobus. Mille cum quadringento quinquageno
quoque anno Octavo Domini migrat vicena quinta
junii, Edmundi precibus sancti fruatur aeterna
luce. Amen. Hic jacet D. abbas Elyas quondam
abbas de . . . qui obiit anno D. 1280. Cal.
Oct. Orate pro eo. Hic jacet Frater Johannes dictus Vivien professus 1633C et amator hujus domus, diligensque processuum et agendorum
Cistercii ac Ordinis prosecutor, nec non molitor, novarum rerum expugnator,
etiam temporalibus quibus in monasteriis Vallis-Dulcis et Bellae-Vallis et. . .
. . . . . . . abbatizavit. Obiit apud Divionem 10 sept. anno D. 1494. Vivat in
Domino. Entre les piliers des portes du Chapitre et du
1634A parloir, il y avait une tombe, sur laquelle était une
crosse avec ces deux mots: ABBAS DE STANLEE. On sera peut-être
surpris de voir qu'un si grand nombre de princes et d'autres personnages
illustres étaient inhumés dans l'église de Cîteaux, tandis que le fondateur et
les trois ducs de Bourgogne, décédés immédiatement après la fondation, n'étaient
enterrés que dans le portique de l'église: mais il faut l'attribuer à la
simplicité des premiers pères de l'ordre, qui ne voulurent point enterrer de
séculiers dans leur église. Le réfectoire de Cîteaux avait plus
de 120 pieds de long. Il était large et élevé à proportion. L'ancienne
infirmerie, devenue la grande salle des morts, 1634B était encore
plus grande d'un quart; c'était un des plus beaux vaisseaux que l'on pût voir.
On lisait ces deux vers devant la croix placée au milieu: Hic deponuntur monachi quando
moriuntur: Hinc assumuntur animae sursumque
feruntur. La plus considérable relique
renfermée dans le trésor de Cîteaux était le bras de S. Jean-Baptiste, conservé
dans un fort beau reliquaire de vermeil, sur lequel étaient gravés ces cinq vers
grecs: HN BARBARO‚ CEIR CEIRA THN TOU PRODROMO KATEICETO
PRIN NUN EKEIQEN ELKU‚A‚ ANAX METHXE PRO‚ POLIN KON‚TANTINO‚ TAUTHN DE THDE
QE‚AURW QH‚AURI‚A‚ ‚KEPOU‚AN AUTON EPLOUTH‚EN TO KRATO‚. Le P. Martène a traduit ainsi ces vers: Quam barbara manus manum Praecursoris 1634C Possidebat prius, postea inde
eruens Imperator adduxit in urbem
Constantinus. Eamdem vero, qui istuc in thesaurum
contulit Quae protegebant ipsum, ditatus imperio
est. L'abbaye de Cîteaux portait semé de
France, en coeur un écusson de Bourgogne ancien, bandé d'or et d'azur de six
pièces à la bordure de gueules.
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